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Invitació a participar en un debat internacional en el marc de ETATS GENERAUX SUR LA VIOLENCE À L’ECOLE : LANCEMENT DU CONSEIL SCIENTIFIQUE DÉPÊCHE AEF DU 11 MARS 2010 |
ETATS GENERAUX SUR LA VIOLENCE À L’ECOLE : LANCEMENT DU CONSEIL SCIENTIFIQUE
DÉPÊCHE AEF DU 11 MARS 2010
lundi 15 mars 2010 par Langanay Jean-Yves
États généraux de la sécurité (7 et 8 avril 2010) : « Il y aura des discussions sur tout, y compris sur ce qui fâche sans tabou»,indique Éric Debarbieux, président de l’Observatoire international de la violence à l’école, à l’issue de la première réunion de travail du conseil scientifique des états généraux de la sécurité à l’école qu’il présidait, jeudi 11 mars 2010, au ministère de l’Éducation nationale (1).
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ETATS GENERAUX SUR LA VIOLENCE À L’ECOLE : LANCEMENT DU CONSEIL SCIENTIFIQUE
DÉPÊCHE AEF DU 11 MARS 2010
lundi 15 mars 2010 par Langanay Jean-Yves
États généraux de la sécurité (7 et 8 avril 2010) : « Il y aura des discussions sur tout, y compris sur ce qui fâche », selon Éric Debarbieux
« Il y aura des discussions sur tout, y compris sur ce qui fâche, sans tabou », indique Éric Debarbieux, président de l’Observatoire international de la violence à l’école, à l’issue de la première réunion de travail du conseil scientifique des états généraux de la sécurité à l’école qu’il présidait, jeudi 11 mars 2010, au ministère de l’Éducation nationale (1). Les états généraux se tiendront les 7 et 8 avril 2010 en Sorbonne (AEF n°127469). Le président du conseil scientifique (AEF n°128344) insiste sur la « liberté de parole des scientifiques » indépendante de tout « événements politiques » et précise que la réflexion « ira bien au-delà de la question de la violence à l’école mais portera sur l’école dans son entier ».
D’ici au 7 avril, le cabinet du ministre va travailler avec le conseil scientifique pour dresser un état des lieux de la violence à l’école en France et à l’étranger et dégager de premières pistes, tout en demandant aux représentants de la communauté éducative (enseignants, parents, élèves, collectivités locales…) de faire remonter des contributions. Puis tous se réuniront en états généraux durant deux jours en Sorbonne pour élaborer des mesures applicables dès la rentrée prochaine. « Le ministre nous a bien précisé qu’il ne s’agissait pas d’élaborer un énième plan de sécurisation des établissements, mais de s’engager sur le long terme », explique à AEF Françoise Lorcerie, directrice de recherches au CNRS et membre du conseil scientifique. « Nous devrons notamment suivre la mise en oeuvre des mesures. »
Luc Chatel précise qu’il s’agit d’un « travail interministériel », citant notamment les noms de Fadela Amara, secrétaire d’état chargée de la Politique de la ville, et Martin Hirsch, haut-commissaire à la Jeunesse. Il affirme avoir « tenu à [s]’entourer des plus grands spécialistes en matière de violence scolaire, issus de disciplines extrêmement variées (sociologie, pédopsychiatrie, criminologie) et de sept nationalités différentes ». « L’objet de ce conseil scientifique est de nous éclairer sur les causes des violences scolaires et de nous donner des réponses tant sécuritaires - amélioration de la protection des établissements - que préventives », insiste-t-il. « Car l’école doit aussi être son propre recours, ce qui passe par la formation des enseignants, l’association des parents d’élèves. » « Il faut refaire le lien entre les élèves et les enseignants », ajoute Éric Debarbieux. « Même s’il ne faut pas dramatiser : on ne jette pas des couteaux sur tous les enseignants. Je ne veux pas traiter ce sujet par le biais des événements dramatiques récents. Le vrai problème n’est pas de punir mais de prévenir la violence. »
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